Saturday, 21 October 2023

Don’t Cry For Me, Argentique

 From the virtual sale room, photographic argentique: Herman Leonard's iconic portrait of Duke Ellington at the piano: Paris, 1958.

The vendor's description:

Duke Ellington à Paris. La photographie est prise à l’Olympia. Une superbe ambiance dans les toanlités clair-obscur. Les contrastes sont intenses, on passe du noir au blanc, quasiment sans demi-tons.  Duke Ellington est photographié de dos, magnifié par la lumière des projecteurs de 

la salle.


(Duke Ellington in Paris. The photograph is taken at the Olympia. A superb atmosphere in the chiaroscuro toanlities. The contrasts are intense, we go from black to white, almost without midtones. Duke Ellington is photographed from behind, magnified by the light of the projectors

the room.)




Typon de photogravure original. Ancien tirage unitaire pour l’imprimerie. Film offset au format 23,7 x 16,4 cm avec marges. Le typon est présenté sur carte passe-partout 24 x 30 cm.


(Original photoengraving typeface.Old single edition for printing. Offset film in 23.7 x 16.4 cm format with margins.The artwork is presented on a 24 x 30 cm mat card.)







Document graphique original, provenant de Clair Offset à Paris, photograveur graveur de 

livres et d’édition d’art dans les années soixante à quatre-vingt-dix.


Le film est accompagné d’un tirage diazoïque dit ozalide de contrôle ou Blueprint 

en anglais.


C’est un tirage monochrome, développé à l’imprimerie dans un bain d’ammoniaque, sur 

papier non couché. Il était destiné à pré-imprimer le film d’impression pour les dernières vérifications au montage  avant la roule finale.


Original graphic document, from Clair Offset in Paris, photoengraver and engraver of books and art publishing in the sixties to nineties.

 

The film is accompanied by a diazo print called a control ozalide or Blueprint.

in English.


It is a monochrome print, developed at the printing house in an ammonia bath, on uncoated paper. It was intended to pre-print the printing film for final editing checks before the final roll.








Les films de photogravure :

En photogravure traditionnelle, on réalisait d'après une photographie ou une diapositive originale une selection couleur qui était tirée sur films.


Ces films, au nombre de quatre pour les quadrichromies ou deux pour les bichromies (noir + gris 

de soutien) étaient ensuite insolés sur des plaques photosensibles, lesquelles étaient calées sur 

les presses offset. 


Le procédé d'impression est basé sur le principe d'attraction-répulsion entre l'eau et la graisse 

(encre).


Par l'intermédiaire d'un blanchet (tampon en caoutchouc), seule est conservée la partie encrée, 

qui reprend le dessin du film et se dépose sur le papier.


La technique moderne s'affranchit des films et les plaques sont désormais simplement insolées 

d'après fichiers numériques.

 

 

 

Photoengraving films:

In traditional photoengraving, we created from a photograph or an original slide

a selection color which was printed on film.


These films, four in number for four-colors or two for two-colors (black + gray support) were then exposed onto photosensitive plates, which were wedged onto offset presses.

The printing process is based on the principle of attraction-repulsion between water and grease

(ink).

Using a blanket (rubber stamp), only the inked part is preserved, which takes up the design of the film and is placed on the paper.

Modern technique does away with films and the plates are now simply exposed from digital files.

Né en 1923 en Pennsylvanie (est des Etats-Unis) de parents roumains, Herman Leonard avait obtenu son diplôme de photographe peu après la Seconde guerre mondiale, avant d'ouvrir son premier studio de photographie en 1948 à New York. C'est alors qu'il fréquente les clubs de jazz, avec qui il passe des accords pour pouvoir photographier les grands musiciens d'alors. Au cours de sa carrière, les plus grands passeront devant son objectif, de Charlie Parker à Dizzy Gillespie en passant par Billie Holiday, Duke Ellington ou Miles Davis, qu'il immortalisera dans des clichés en noir et blanc à l'esthétique léchée. 

Il réalisera aussi de nombreuses pochettes de disques. En 1956, il fut choisi par Marlon Brando pour l'accompagner dans un voyage en Extreme-Orient, avant de s'installer à Paris où il continua à travailler sur les jazzmen, tout en se diversifiant dans les photographies de mode et de voyage, et dans la publicité.


En 1980, le photographe quitte Paris pour l'île d'Ibiza, où il vivra sept ans et préparera la publication de son premier livre. Sa première exposition est organisée Londres en 1988, où il vit alors. Au début des années 1990, c'est à la Nouvelle Orleans qu'il décide de s'installer, où il renoue avec la scène du jazz.


En 2005, l'ouragan Katrina détruit une grande partie de sa maison et de son studio, et emporte 8.000 photos d'archives. Par bonheur, les négatifs étaient conservés au musée de l'art du sud des Etats-Unis d'Ogden.Dans la foulée, le photographe avait décidé de s'installer à Los Angeles, où une bourse accordée par la fondation Grammy lui avait permis de numériser et organiser la conservation de sa collection de 60.000 négatifs.


Ses clichés ont valu à Herman Leonard de nombreux prix, et sont conservés et exposés dans de nombreux musées aux Etats-Unis et dans le monde, notamment à la Smithsonian Institution de Washington.

 

 

(Born in 1923 in Pennsylvania (eastern United States) to Romanian parents, Herman Leonard graduated as a photographer shortly after the Second World War, before opening his first photography studio in 1948 in New York. It was then that he frequented jazz clubs, with whom he made agreements to be able to photograph the great musicians of the time.


During his career, the greatest would pass before his lens, from Charlie Parker to Dizzy Gillespie, including Billie Holiday, Duke Ellington and Miles Davis, whom he would immortalize in black and white photos with a polished aesthetic.


He also created numerous record covers. In 1956, he was chosen by Marlon Brando to accompany him on a trip to the Far East, before settling in Paris where he continued to work on jazzmen, while diversifying into fashion and travel photography, and in advertising.

In 1980, the photographer left Paris for the island of Ibiza, where he lived for seven years and prepared the publication of his first book. His first exhibition was organized in London in 1988, where he lived at the time. At the beginning of the 1990s, he decided to settle in New Orleans, where he reconnected with the jazz scene.


In 2005, Hurricane Katrina destroyed a large part of his house and his studio, and took away 8,000 archive photos. Fortunately, the negatives were kept at the Museum of Southern Art in Ogden. At the same time, the photographer decided to move to Los Angeles, where a grant from the Grammy Foundation allowed him to to digitize and organize the conservation of its collection of 60,000 negatives.


His photos have won Herman Leonard numerous awards, and are preserved and exhibited in numerous museums in the United States and around the world, notably at the Smithsonian Institution in Washington.)

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